歌词
Assis sur le quai, paumé, je regarde la scène, le train approche,
Dernière gerbe de fumée, il entre en gare et freine, dans un grincement atroce,
Voiture à l’arrêt, j’embarque pour un aller sans retour,
Sans me retourner, je quitte un monde où tout est lourd,
Où tout est froid et sans saveurs,
Guidé par ma foi et mes peurs,
Je prends place à bord de ce que sera mon dernier voyage,
Ici mon espoir s’évapore, s’en va, il me faut tourner la page,
Tout droit, sans escale, tel un oiseau sans cage,
Coeur en émoi, à toute balle, j’oublie ma rage,
Ô Déesse, Ô lumière, Ô ma joie, mon oxygène,
Je te trouverai et conterai tous mes poèmes,
Les récits, les histoires d’un pays où l’on te rêve,
Ô Déesse, Ô lumière, oh reçois mon âme en peine,
Dans mon fauteuil, je rêve de monts et merveilles,
Je laisse mon orgueil et mon esprit s’éveille,
Parfois tellement loins que j’en quitte la Terre,
Les nuages se dissipent et ma vision s’éclaire,
Vers la promesse d’un avenir que l’on ne conte que dans des récits de foi,
Au loin je t’aperçois, dans une brume de parfum et des vêtements de soie,
A travers la fenêtre, les décors défilent et ouvrent la voie,
Il se dit que par chez toi, la lumière brille et il ne pleut pas,
Que les corps exultent et qu’ils sont ivres de joie,
Ô Déesse, Ô lumière, Ô ma joie, mon oxygène,
Je te trouverai et conterai tous mes poèmes,
Les récits, les histoires d’un pays où l’on te rêve,
Ô Déesse, Ô lumière, oh reçois mon âme en peine,
Oh reçois mon âme en peine…
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